Le prologue de cet essai donne le ton de l’étude qui s’ensuit, démontrant le besoin très certain d’examiner les liens étroits entre la civilisation égyptienne ancienne et les cultures berbères d’Afrique du Nord et du Sahara. L’introduction indique la nécessité de débuter cette enquête avec l’archéologie des premiers temps d’habitation sur la rive occidentale du Nil, la région ouest du Delta, celle du Fayoum et des oasis, un ensemble territorial Nord-Ouest important au développement de toute la civilisation égyptienne.
Un premier chapitre examine les origines de ces peuplements divers et leur rapport avec les groupes libyens et nord-africains. Ce chapitre est suivi d’une étude des croyances et des meurs des peuples des Piliers (« Intui ») qui vénéraient leurs ancêtres et ont eu une très grande influence sur la totalité de la civilisation égyptienne de tous les temps Le culte des ancêtres ainsi que plusieurs autres aspects majeurs de leur mythologie tels que l’astrolâtrie les apparentent aux Imazighen (Berbères) d’Afrique du Nord.
Les Souverains Sacrés, ou Premiers Princes d’Égypte, qui ont précédé les premières dynasties de rois, étaient des Chefs Libyens. Ils commandaient les groupes variés de peuplades connues sous le nom collectif de « Rekhyt », et ont institué les cultes divers de divinités primordiales dont la plupart avaient leurs origines en Afrique du Nord, telles que le Belier Solaire, la grande déesse de Sais Neith, le Dieu Primordial Amon, le grand dieu du désert « Her au Bras Puissant », la déesse immensément vénérée au cours des siècles Hat-Hor, Vache Sacrée, et le Dieu Taureau Guerrier Gurzil des oasis, vénéré par les Berbères d’Afrique du Nord.
Dans le chapitre sur le Dieu Tehuti, le Temps et les Astres, la création de calendriers selon des données cosmologiques et l’entière astronomie égyptienne sont attribuées à des notions dont les racines et les parallèles existant toujours dans certaines croyances amazighes d’Afrique du Nord sont irréfutables. Le chapitre final de cet essai complète le voyage funéraire à travers la géographie terrestre et l’univers stellaire d’un Au-delà (« Du-at ») peuplé d’Aïeux Resplendissants, Êtres Bienheureux ou « AKHU »